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Nom du blog :
henripohler
Description du blog :
Ce blog porte un regard personnel sur, entre autres, les avancées technologiques et leur utilisation
Catégorie :
Blog Société
Date de création :
01.06.2010
Dernière mise à jour :
20.06.2012

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Météo informatique : nuages en vue ...

Météo informatique : nuages en vue ...

Publié le 28/09/2009 à 19:03 par henripohler
Météo informatique : nuages en vue ...

Cette fois, la mode est bien lancée : le "Cloud Computing" est en marche. Cette "informatique dans les nuages" est déclinée sur tous les tons dans les blogs, sites informatiques, billets d'experts divers, généralement sous la forme d'un panégyrique quasi mystique, tel celui-ci, signé de monsieur Noges présentant le nouveau "must" informatique comme l'évolution incontournable, obligatoire, inéluctable du web de demain.


Le "Cloud Computing", au fait, de quoi s'agit-il ?
Il s'agit d'un concept dérivé de solutions informatiques de type SaaS (Software as a Service), qui consiste à mettre à votre disposition des logiciels sur le net, moyennant ou non une participation financière.
Le "nuage", lui, va plus loin, et propose de partager les logiciels, de stocker les données, de gérer les plateformes de paiement des entreprises.
Financièrement parlant, l'offre peut paraître alléchante : plus de couts de maintenance d'un parc logiciel, accès universel (quel que soit le poste utilisé ou le lieu de connexion), paiement selon l'utilisation.
Plus de département informatique lourd et budgétivore dans les entreprises et collectivités locales, mais une informatique à la carte, toujours à jour, et sans prise de tête...
Le rêve.
Sauf que... les inconvénients d'ores et déjà évidents risquent, eux, d'avoir des conséquences négatives sans commune mesure avec les avantages (principalement financiers, notons-le) attendus.
Sur les logiciels, d'abord. Richard Stallman, fondateur de la FSF (Free Software Fondation) nous met en garde: “La principale raison de ne pas utiliser d’applications Web pour vos traitements est que vous en perdez le contrôle”. Ce qui veut dire en clair : vous utiliserez ce que l'on vous donnera, dans la version que l'on vous donnera. Autrement dit, le client sera totalement dépendant de la société prestataire.
Sur les données, ensuite: quelles garanties a-t-on qu'une fois transmises sur internet, elles restent confidentielles ?
Comme le résume malicieusement un internaute sur ZDNet :"Confier ses données à une start-up californienne située dans une zone sismique à haut risque, régulièrement ravagée par des incendies et dotée d'une infrastructure électrique déplorable, faut juste y croire."
Le trait est vif, mais tout y est. Nos données confidentielles dépendront non seulement de la probité d'une société de service, mais aussi de sa bonne santé financière, qui l'empêchera de faire faillite du jour au lendemain, et de son environnement, qui doit vous  garantir un accès fiable et permanent à vos données. Or même Gmail (Google) a déjà connu quelques arrêts, de plusieurs heures.
Quel responsable d'entreprise ou de collectivité irait prendre, dans l'état actuel des choses, un risque pareil ?
D'autant qu'il faut compter avec les plaies déjà existantes : d'après la division Security Labs de Websense, les auteurs de logiciels malveillants (virus, logiciels espions, chevaux de Troie) trouveront dans le cloud computing une façon de devenir plus furtifs, en évitant de se faire repérer trop vite.
Il y a donc encore du travail pour nous convaincre d'avoir la tête dans les nuages, plutôt que les pieds sur terre.